2024
Fête de Saint-Michel de Frigolet les 25 et 29 septembre
Anniversaire de la Consécration de la Basilique les 6 et 9 octobre
Patrick de Carolis Dimanche 16 octobre à 16 h 30
Fêtes du 9ème centenaire de l'Ordre des Prémontrés
Programme du 26 mai 2021
Le reliquaire arrivera à l’abbaye le mardi 25 mai vers 21h.
Pendant la nuit, il sera veillé par la communauté et le groupe de prière
de Fontvieille.
9h Messe en chant grégorien à la Chapelle Notre-Dame du Bon Remède
10h-11h Chants et Prières
11H à 17H Vénération.
chaque début d’heure Récitation du chapelet, chants et prières.
Confessions possibles toute la journée.
de 14h30 à 17h Film sur Ste Bernadette à la Maison St Michel (en face de la basilique)
18h30 Vêpres solennelles
19h Procession
19h30 Les reliques partent vers la Paroisse des Milles
Boissons chaudes à la cuisine St Norbert
P.S. la Police Nationale est informée de cette manifestation
Le mercredi 26 mai
l’abbaye accueillera
les reliques de Ste Bernadette
qui pérégrineront dans le diocèse tout le mois de mai
Les détails de son passage vous seront
communiqués ultérieurement sur le site de l’abbaye et sur place.
1- Pourquoi vénérer les reliques d’un saint ? Quel est le sens de cette tradition de l’Église ?
« Celui qui est affectionné pour quelqu’un vénère aussi les choses que cette personne a laissées d’elle-même après sa mort », Saint Thomas d’Aquin.
L’Église part toujours de l’expérience humaine la plus simple et spontanée. Quand vous regardez le collier que portait votre grand- mère ou le missel dont elle se servait, ce n’est pas au collier ou au missel que va votre affection, mais à votre grand-mère que ces objets vous rappellent. Vous vous souvenez alors de sa bonté́ et de sa foi, des bons conseils qu’elle vous a prodigués et vous rendez grâce à Dieu de vous avoir donné́ une telle grand-mère.
C’est dans ce comportement humain tout à fait naturel que s’enracine le culte des reliques. Si nous conservons des vêtements ou des objets de nos aïeux, à bien plus forte raison devons-nous vénérer le corps d’un saint qui fut le membre de Jésus Christ, le temple et l’instrument de l’Esprit-Saint et qui est promis à l’éternelle résurrection.
Historiquement le culte des reliques a commencé́ avec le témoignage des martyrs. Le culte des reliques galvanisait le courage des Chrétiens, les associait aux mérites des saints et obtenait leur intercession. La coutume fort ancienne de célébrer l’Eucharistie sur le tombeau des martyrs se prolonge en quelque sorte par le fait qu’encore aujourd’hui les autels consacrés contiennent, enchâssées dans la pierre, des reliques de saints.
Le Concile Vatican II rappelle que « selon la Tradition, les saints sont l’objet d’un culte dans l’Église, et l’on y vénère leurs reliques authentiques et leurs images. » Il faut respecter le sens religieux du peuple chrétien qui de tout temps a entouré́ la vie sacramentelle de l’Église par de telles formes de pièté légitimes.
Bien sûr, il ne manque pas de nos jours de beaux esprits pour railler le culte des reliques comme une piété́ désuète et superstitieuse. Mais le «sensus fidelium» ne s’y trompe pas. Le peuple des fidèles accourt en masse dès que des reliques sont proposées à sa vénération (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Saint Jean-Paul II, Saint Jean-Marie Vianney, etc.).
Les reliques, nous le savons, nous donnent l'occasion de nous mettre en route vers la sainteté́.
En vénérant les reliques d’un saint nous entreprenons une démarche de foi, qui nous arrache pour un temps à notre vie quotidienne, qui polarise notre effort, nous unifie dans la recherche de la rencontre avec Dieu